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Actualités touristiques avec les brèves du tourisme : Sale coup pour la SNCF sur une vaste escroquerie au billet de train - 10 septembre 2006 - 19:23 (Par Jean Léon Campotte)
La SNCF enquête sur les escroqueries au billet de train sur son réseau Ile-de-France. La direction de la SNCF a ouvert une enquête sur les agissements de plusieurs centaines de vendeurs de la SNCF soupçonnés d' « escroquerie » en Ile-de-France. Trente vendeurs ont d'ors et déjà été licenciés à la suite d'une procédure disciplinaire « "pour escroquerie avérée » au détriment de l'entreprise, selon des informations rapportées par Reuters. « Et à chaque fois nous avons porté plainte », précise l'agence de presse. Le syndicat Sud-Rail évoque « 300 menaces de licenciement » et dénonce des procédures disciplinaires liées, selon lui, non à des escroqueries mais à des « dysfonctionnements du système de distribution (de billets) Mosaïque ». Alors escroquerie ou dysfonctionnements des machines ?
Pour Sud-Rail la direction de la SNCF cherche à « jeter le discrédit sur des agents » sans qu'il y ait « matérialité des faits » reprochés. Le syndicat demande « l'arrêt des procédures inquisitoires ». Ces escroqueries sur les billets de train ont été découverts en 2005 à la suite du contrôle d'un passager en possession d'un billet qui ne correspondait pas à sa destination. Pour la direction de la SNCF qui concernent pour le moment que les ventes de billets de banlieue sur le réseau Ile-de-France, à partir du moment « où on produit soi-même des bugs, avec des manipulations assez compliquées, ce n'est pas un dysfonctionnement mais une volonté d'escroquerie. Pour les 30, c'est ce qui s'est passé. » « Dès le début de l'enquête, nous avons été frappés par l'ampleur de la fraude, en constatant que plusieurs centaines de points de vente avaient vu leur recette baisser ostensiblement », explique la direction de la SNCF dans Le Figaro. La SNCF n'est cependant pas en mesure de dire sur quels montants l'escroquerie a joué, ni depuis combien de temps ces escroqueries pouvaient durer. « C'est l'enquête qui le dira. » Quant au chiffre de 300 agents concernés par cette enquête, « il n'est pas avéré, c'est peut-être plus, c'est peut-être moins. » Les personnes concernées créaient un « bug » informatique qui leur permettait de produire des billets non pris en compte dans la comptabilité, qu'elles vendaient ensuite à leur propre compte, en liquide, selon la SNCF.
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