Liban pour Amnesty Israël et Hezbollah responsables de crimes de guerre

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Liban pour Amnesty Israël et Hezbollah responsables de crimes de guerre - 25 août 2006 - 08:34 (Par Jean Léon Campotte)


Liban pour Amnesty Israël et Hezbollah responsables de crimes de guerre

Le cessez-le-feu réclamé par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 1701 a été mis en place le 14 août. Il demeure cependant fragile selon Amnesty International. De retour de missions en Israël et au Liban, Amnesty publie, le 23 août, un nouveau rapport et appelle à une enquête immédiate au Liban. Selon cette ONG, des éléments montrent que des infrastructures civiles ont été délibérément détruites et qu'Israël est le Hezbollah sont responsables de crimes de guerre.

Amnesty International a rendu publics le mercredi 23 août 2006 les résultats d'investigations qui montrent qu'Israël « a mis en ouvre lors du conflit récent une politique délibérée de destruction d'infrastructures civiles libanaises, qui s'est traduite dans certains cas par des crimes de guerre. » Selon l'ONG, les dernières informations publiées par l'organisation montrent que la destruction par Israël de milliers d'habitations, ainsi que les frappes qui visaient de nombreux ponts et routes et des installations de stockage de l'eau et du carburant, faisaient partie intégrante d'une stratégie militaire au Liban et ne constituaient pas des « dommages collatéraux » résultant de la prise pour cibles légitime d'objectifs militaires.

Ce rapport renforce « la nécessité de l'ouverture urgente par les Nations unies d'une enquête exhaustive et indépendante sur les graves violations du droit international humanitaire dont se sont rendus coupables le Hezbollah et Israël pendant le conflit qui les a opposés un mois durant. »

« L'affirmation par Israël que les attaques des infrastructures étaient légales est de toute évidence erronée, a déclaré Kate Gilmore, secrétaire générale adjointe exécutive d'Amnesty International. Nombre de violations décrites dans notre rapport, telles que des attaques disproportionnées et menées sans discrimination, constituent des crimes de guerre. Les éléments suggèrent fortement que la destruction massive de centrales d'eau et d'électricité et d'infrastructures indispensables au transport de la nourriture et de l'aide humanitaire était délibérée et s'inscrivait dans une stratégie militaire.»

Le gouvernement israélien a affirmé qu'il prenait pour cibles les positions et les installations auxiliaires du Hezbollah et que les autres dommages occasionnés aux infrastructures civiles étaient dus au fait que le Hezbollah avait utilisé la population civile comme « bouclier humain », précise Amnesty.

« Le mode, l'étendue et l'intensité des attaques ôtent toute crédibilité à l'affirmation d'Israël selon laquelle il s'agirait de dommages collatéraux», a déclaré Kate Gilmore. « Les victimes civiles des deux parties au conflit ont droit à la justice. La gravité des violations commises rend d'autant plus urgente la tenue d'une enquête sur la conduite des deux parties. Il faut que les auteurs de crimes de guerre rendent des comptes et que les victimes obtiennent réparation. »

Intitulé « Deliberate destruction or collateral damage ? Israeli attacks against civilian infrastructure », le rapport s'appuie sur des informations de première main que l'organisation a rassemblées lors des entretiens avec des dizaines de victimes, de représentants des Nations unies, des Forces de défense d'Israël (FDI) et du gouvernement libanais qu'elle a réalisés au cours de missions de recherche récentes au Liban et en Israël. Certaines informations du rapport proviennent de déclarations officielles et de la presse.

Le 9 août , Amnesty demandait au Conseil de sécurité d'inciter le Secrétaire général des Nations unies à ouvrir une enquête approfondie et indépendante au Liban et en Israël IOR 40/030/2006 , le 11 Amnesty intervenait auprès du Conseil des droits de l'homme des Nations unies afin qu'il apporte une contribution positive en vue de mettre fin aux violations des droits humains et du droit humanitaire MDE 02/012/2006. En adoptant en deuxième session extraordinaire une résolution, Amnesty juge que pour les membres du Conseil des droits de l'homme, la politique passe avant les vies humaines.

Pour Israël Amnesty International a lancé « des attaques ciblées et disproportionnées sur des civils et des travailleurs humanitaires. L'aviation israélienne s'est livrée délibérément à des destructions à grande échelle d'infrastructures civiles : ponts, routes, centrales électriques, l'aéroport international, les ports. »

Au Liban des centaines de milliers de civils ont dû fuir leur domicile. Tandis que le Hezbollah continue à lancer des roquettes sur des zones civiles israéliennes. « Au regard du droit international, lancer de façon intentionnelle des attaques disproportionnées sans discrimination ou cibler intentionnellement des civils ou des biens de caractère civil constitue un crime de guerre. »

Au vu de l'ampleur « du drame humain et du mépris flagrant affiché par les deux parties pour les principes humanitaires fondamentaux, seul un cessez-le-feu effectif, total et immédiat est en mesure de protéger les civils des deux bords dans ce conflit » précise Amnesty International.

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