Deux français sur trois partent en vacances les chiffres sont en hausse

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Deux français sur trois partent en vacances les chiffres sont en hausse - 26 juillet 2006 - 11:40 (Par Jean Léon Campotte)

L'Insee annonce une hausse des départs en vacances mais 21 millions de Français ne partent. En 2004, deux Français sur trois sont partis en vacances. Cette proportion repart à la hausse après une pause dans les années 1990. Les seniors en sont les grands bénéficiaires, en particulier les jeunes retraités. Les séjours en hiver ou à l'étranger se développent. L'Insee, précise que la durée des vacances et le nombre de séjours augmentent sensiblement tandis que la durée moyenne des séjours reste stable. La réduction du temps de travail aurait peu influé sur ces nouveaux comportements. Mais 21 millions de personnes ne partent pas en vacances, dont 8 millions pour des raisons financières. Si l'accès aux vacances se démocratise progressivement, les écarts restent importants selon les niveaux de vie.

Près des deux tiers des Français (64,5 %) sont partis en vacances en 2004 Parmi eux, 46 % ont mis « la clef sous la porte » une seule fois, 25 % deux fois et 29 % au moins trois fois. Après une pause dans les années 1990, la proportion de vacanciers dans la population totale s'inscrit à nouveau dans une tendance à la hausse.


Deux français sur trois partent en vacances les chiffres sont en hausse

La hausse des taux de départ concerne surtout les vacances d'hiver En 2004, 32 % des Français sont partis en hiver, ils n'étaient que 28 % en 1999. Pour l'été, ces proportions sont de 59 % en 2004 et 57 % en 1999. Durant l'hiver 2004, 19 millions de personnes sont parties, soit trois millions de plus qu'en 1999. Du fait de cet étalement, la proportion de vacanciers partant à la fois l'été et l'hiver est passée de 23 % en 1999 à 27 % en 2004.

Alors que les vacances d'hiver représentent 37 % de l'ensemble des journées de vacances en 2004, cette part n'était que de 29 % en 1999. La proportion de personnes parties l'hiver à la montagne se maintient autour de 11 % dont 9 % qui pratiquent les sports d'hiver. Ce sont plutôt les vacances hivernales à l'étranger qui se développent, vers des destinations ensoleillées en toute saison, comme le Maroc et les Caraïbes, en particulier la République Dominicaine, les offres avantageuses s'étant multipliées.

Quatre vacanciers sur cinq sont restés en France en 2004, précise l'Insee, mais la part des séjours à l'étranger ne cesse de progresser. Ainsi, des 10 millions de séjours supplémentaires constatés entre 1999 et 2004, près de 3 millions se sont déroulés hors de France. Un séjour sur cinq se déroule à l'étranger en 2004.

La durée moyenne annuelle de vacances par habitant stagnait depuis 1980, voire baissait à la fin des années 1990. Elle augmente nettement en 2004 pour revenir au niveau de 1984, soit 17 jours (dont 4,6 jours l'hiver, soit un jour de plus qu'au cours de l'hiver 1999). Les plus âgés sont les principaux responsables de cette hausse : les 60-69 ans sont partis en moyenne 25 jours en 2004 contre environ 18 jours en 1999. Ce sont eux qui dorénavant partent le plus longtemps, devançant les 10-14 ans qui partent 21 jours par an.

Par choix ou par contrainte, 21 millions de personnes ne sont pas parties en vacances en 2004, soit 35,4 % de la population qui n'ont pas effectué de séjour d'au moins quatre jours. Parmi eux, un noyau dur de 26,4 % de la population n'est pas parti du tout, ni en court séjour ni en week-end, 3 % ont tout de même effectué au moins un court séjour (deux ou trois journées) et 6,1 % ne sont partis qu'en week-end.

Ne pas partir en vacances est très lié à la faiblesse des revenus du ménage. Ainsi en 2004, plus de la moitié des individus appartenant au quart de la population aux revenus les plus bas n'est pas partie une seule fois en vacances dans l'année, contre seulement une personne sur sept appartenant au quart le plus aisé. Ces écarts se sont réduits entre 1999 et 2004, mais restent importants. Par ailleurs, la moitié des individus les plus aisés sont partis à la fois en été et en hiver en 2004, soit cinq points de plus qu'en 1999. Pour les plus modestes, cette hausse n'est que de deux points et ne concerne qu'un dixième des individus.

Pauvres et riches se font héberger chez des parents ou amis Pour les personnes appartenant au quart des ménages les moins favorisés, le mode d'hébergement le plus courant reste les résidences de parents ou d'amis, dans lesquelles ils passent en moyenne près de sept jours par an, soit près des deux tiers de leurs vacances. Ce mode d'hébergement est loin d'être négligé par les plus riches puisqu'ils y passent dix jours par an, même si cela ne représente que 40 % de la durée de leurs vacances.

Si ce mode d'hébergement permet sans doute à des populations défavorisées de prendre des vacances à moindre coût, il accentue les disparités sociales dans les vacances ; les populations aisées ont sans doute un réseau relationnel ayant une capacité d'hébergement plus grande sur des lieux de villégiature. Le reste de leurs vacances se répartit entre leur propre résidence secondaire, l'hôtel ou une location.

Les contraintes financières immobilisent 8 millions de Français En 2004 comme en 1999, le manque d'argent reste le frein principal pour les non-partants (37 %). Viennent ensuite le choix délibéré de ne pas partir pour 20 % des individus, les raisons de santé pour 15 % et les raisons professionnelles ou d'études pour 10 %. Parmi les individus appartenant au quart de ménages les plus pauvres, la moitié invoque logiquement des raisons financières, contre seulement 18 % des populations les plus aisées. Ces dernières sont plus nombreuses à ne pas partir par choix (23 %), pour raisons de santé (18 %) ou professionnelles (13 %). Le choix délibéré est plus fréquent chez les 60-69 ans (30 %) et les raisons de santé à partir de 70 ans (38 % des non-partants de 70-79 ans, 60 % des 80 ans ou plus). Chez les jeunes, en particulier pour la moitié des 10-14 ans, la principale raison de non-départ est d'ordre financier.

Par ailleurs, les urbains sont plus nombreux que les ruraux ou que les périurbains à prendre beaucoup de vacances. Le fait de posséder un jardin réduit notamment la propension à partir longtemps.

Résider dans une commune du littoral n'incite pas à partir ailleurs : 45 % de ces résidants ne partent pas. Les personnes habitant en montagne ou à proximité partent moins longtemps en vacances, sans doute parce qu'elles peuvent pratiquer les sports d'hiver depuis chez elles ou sur de courts séjours. De même, posséder un chien ou même un chat semble être un frein aux vacances. Mais dans ce cas, ce peut être le fait de ne pas vouloir ou pouvoir partir en vacances qui facilite la possession d'un animal de compagnie.

Les Français ont effectué 86 millions de séjours en 2004, soit 10 millions de plus qu'en 1999 et deux fois plus qu'en 1975. La hausse des cinq dernières années s'explique pour un cinquième par l'accroissement de la population, pour un tiers par l'augmentation des taux de départ et pour près de la moitié par celle du nombre de séjours par vacancier.

La durée moyenne des séjours, après une forte diminution au cours des décennies 1980 et 1990, se maintient autour de 12 journées en 2004, contre 16 vingt ans auparavant.

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