EADS bilan 2005 exceptionnel et meilleure rentabilité en 2006

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EADS bilan 2005 exceptionnel et meilleure rentabilité en 2006 - 08 mars 2006 - 09:21

EADS - EADS annonce bilan 2005 exceptionnel et une meilleure rentabilité attendue en 2006. EADS annonce des résultats supérieurs à ses prévisions et à celles du marché, avec un résultat opérationnel (Ebit) en hausse de 17% à 2,85 milliards d'euros, et une prévision d’une nouvelle hausse de 12% à 19% de ce poste pour 2006. Le premier groupe européen d'aéronautique, d'espace et de défense, a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires en hausse de 8% à 34,2 milliards d'euros. EADS anticipe une progression similaire des ventes en 2006, vues à plus de 37 milliards, grâce à la « hausse des livraisons d'Airbus et l'amplification du volume d'affaires généré par les activités défense ». Chiffre d’affaires : 34,2 milliards d’euros - en hausse de 8 % ; Ebit: 2,85 milliards d’euros - en hausse de 17 % ; Résultat net : 1,7 milliard d’euros - en hausse de 39 % ; Trésorerie nette : 5,5 milliards d’euros - en hausse de 39 % ; Dividende proposé : 0,65 euros - en hausse de 30 %.


EADS bilan 2005 exceptionnel et meilleure rentabilité en 2006

Le chiffre d’affaires 2006 devrait excéder 37 milliards d’euros et l’Ebit 2006 devrait progresser pour s’établir entre 3,2 milliards d’euros et 3,4 milliards d’euros. Le bénéfice par action devrait s’apprécier pour s’élever entre 2,35 euros et 2,55 euros Amsterdam, le 08 mars 2006. EADS, leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés, a dépassé ses objectifs financiers en 2005 pour la sixième année consécutive. Le résultat opérationnel Ebit (résultat opérationnel avant amortissement de la survaleur et exceptionnels) s’établit à 2,85 milliards d’euros pour l’exercice 2005, en hausse de 17 % par rapport à 2004, et la marge opérationnelle progresse également de 7,7 % à 8,3 %.
« EADS enregistre des résultats records et compte bien accentuer sa croissance pour conforter son rang de leader mondial. A l’avenir, nous entendons renforcer davantage la rentabilité d’EADS et ancrer solidement le Groupe sur les marchés porteurs de demain », ont déclaré Thomas Enders et Noël Forgeard, Présidents Exécutifs d’EADS.
Ils ont ajouté : « Le cycle haussier tire nos résultats à la hausse, et nous sommes convaincus que le carnet de commandes record et la forte demande des clients vont garantir durablement des niveaux élevés de livraison chez Airbus. La rentabilité d’Eurocopter et des pôles Défense et Espace suit également une tendance clairement à la hausse. Nous devons cependant rester attentifs aux défis futurs, parmi lesquels la faiblesse du dollar US, le regain de concurrence sur le marché aéronautique civil, la montée en puissance de nouveaux programmes, et la gestion des ressources. Nous accorderons donc une attention toute particulière aux opérations, en veillant à ce que nos activités fournissent les résultats ambitieux que les actionnaires et les marchés sont en droit d’attendre».
Forte progression de l’EBIT En 2005, EADS a clairement surpassé sa précédente année record. Ce résultat exceptionnel s’explique principalement par le niveau toujours élevé du chiffre d’affaires et des bénéfices d’Airbus et des activités Espace et Défense du Groupe. Le résultat opérationnel EBIT s’est inscrit en hausse malgré un taux moyen de couverture du risque de change moins favorable de 1 euro = 1,06 USD au cours de l’exercice fiscal 2005 (2004 : 1 euro = 0,99 USD).
En 2005, EADS a consacré 2,1 milliards d’euros à la Recherche & Développement (R&D), soit 2 % de moins qu’en 2004. Au cours de la même période, 293 millions d’euros ont été capitalisés, dont 259 millions d’euros dans le cadre du programme A380 (2004 : 169 millions d’euros, dont 152 millions d’euros pour l’A380). Le niveau soutenu des dépenses de R&D d’EADS en 2005 reflète l’importance constante qu’accorde le Groupe à l’investissement technologique. Le chiffre d’affaires a progressé de 8 % à 34,2 milliards d’euros (2004 : 31,8 milliards d’euros). Les divisions Airbus, Eurocopter, Espace, et Systèmes de Défense et de Sécurité (DS) ont toutes enregistré une hausse de leurs recettes. Le chiffre d'affaires cumulé des activités Défense d’EADS est resté stable à 7,7 milliards d’euros (2004 : 7,7 milliards d’euros), en raison du glissement interne, sur le premier trimestre 2006, de la prise en compte des recettes générées par l’A400M.
Envolée du Résultat Net ; Le résultat net d’EADS a bondi de 39 % pour s’établir à 1,68 milliard d’euros (2004 : 1,20 milliard d’euros), soit 2,11 par action (2004 : 1,50), ce qui reflète à la fois les fortes performances opérationnelles et une hausse du résultat financier. Il bénéficie également du traitement comptable différent de la participation minoritaire de BAE Systems dans le capital d’Airbus. L’application révisée des normes IAS 32 a entraîné des changements dans la comptabilisation de l’option de vente accordée à BAE Systems en tant qu’actionnaire minoritaire d’Airbus (20 %). Ces changements ont contribué au résultat net à hauteur de 289 millions EUR (2004 : 185 millions EUR), soit 0,36 EUR au bénéfice par action (2004 : 0,23 EUR).
Ces changements ont également entraîné la reconnaissance d’une dette pour option de vente dans le bilan à hauteur de 3,5Milliards d’euros. Cette dette se substitue à la ligne « intérêts minoritaires » de BAE dans Airbus (part de 20%).
Forte amélioration de la trésorerie après des investissements soutenusLa position de trésorerie nette d’EADS s’est améliorée de 39 % pour s’établir à 5,5 milliards d’euros (2004 : 4,0 milliards d’euros). Une gestion de trésorerie prudente confère une marge de manœuvre confortable pour les futurs développements commerciaux du Groupe.
Les flux de trésorerie disponible avant financement client sont de nouveau très positifs à 2,2 milliards d’euros (2004 : 1,8 milliard d’euros). Cette performance reflète la contribution positive de la trésorerie d’exploitation grâce à l’amélioration du besoin en fonds de roulement, la hausse du résultat net et la baisse des investissements liés au développement de l’A380. Les flux de trésorerie disponible après financement client ont progressé encore plus fortement pour atteindre 2,4 milliards d’euros (2004 :
1,6 milliard d’euros), en raison de la vente d’expositions du financement client aux marchés financiers.
Une proposition de dividende en hausse de 30 % à 0,65 euro par action Les résultats 2005 d’EADS confirment l’excellente santé financière du Groupe, et la hausse du dividende traduit ce succès renouvelé. Le Conseil d’Administration soumettra à l’Assemblée générale annuelle des actionnaires le versement d’un dividende de 0,65 euro par action (dividende par action en 2004 : 0,50 euro).
« EADS a réalisé un exercice fiscal sans précédent et nos actionnaires doivent en récolter les fruits. Les performances exceptionnelles de 2005 nous permettent de revoir à la hausse le dividende versé. Pour les années à venir, nous espérons maintenir un versement de dividende s’inscrivant dans la politique de développement à long terme du Groupe », a déclaré Hans Peter Ring, Directeur Général Délégué aux Finances d’EADS.
Des prises de commandes en hausse de 110 %Reflet de la bonne tenue commerciale des unités opérationnelles d’EADS, les prises de commandes ont plus que doublé par rapport à 2004 (2004 : 44,1 milliards d’euros) pour s’élever à 92,6 milliards d’euros.
A 253,2 milliards d’euros, le carnet de commandes d’EADS (les contributions des activités avions commerciaux s’entendent au prix catalogue) atteint, fin 2005, un niveau record (fin 2004 : 184,3 milliards d’euros). Ce carnet de commandes exceptionnel a bénéficié d’un taux de clôture du dollar US plus favorable de 1 euro = 1,18 USD (2004 : 1 euro = 1,36 USD), générant ainsi une incidence positive du dollar US sur la partie du carnet de commandes d’Airbus non couverte contre les risques de change (soit environ 10 milliards d’euros). A ce jour, le carnet de commandes d’EADS est le plus important dans les secteurs de l’aérospatial et de la défense au niveau mondial.A fin 2005, le carnet de commandes Défense d’EADS s’élevait à 52,4 milliards d’euros (2004 : 49,1 milliards d’euros), soit une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente.
EADS employait 113 210 salariés à fin décembre 2005 (fin 2004 : 110 662).
Divisions Airbus a conforté sa première position sur le marché de l’aviation commerciale en 2005, en réalisant sa meilleure année en termes de livraisons, prises de commandes et rentabilité. L’EBIT s’est envolé pour atteindre 2 307 millions d’euros (2004 : 1 919 millions d’euros). Cette hausse résulte essentiellement de l’augmentation des livraisons (378 contre 320 en 2004) et du programme de réduction des coûts « Route 06 », qui a permis de compenser un taux de change EUR/USD moins favorable. Le chiffre d’affaires a gagné 10 % à 22 179 millions d’euros (2004 : 20 224 millions d’euros). La marge opérationnelle EBIT d’Airbus a progressé de 9,5 % à 10,4 %.
Avec 1 111 commandes brutes enregistrées en 2005, Airbus enregistre des prises de commandes record dans l’aéronautique civile, surpassant son principal concurrent pour la cinquième année consécutive. Ces nouvelles commandes s’expliquent en partie par une croissance rapide de l’aviation commerciale en Asie, qui représente 47 % des prises de commandes totales d’Airbus l’année dernière. La demande des compagnies aériennes à bas coûts est également très forte puisque Airbus a placé plus d’un avion sur trois sur ce segment (36 %) en 2005. Les commandes de monocouloirs (918 exemplaires) et de gros porteurs A330/A340/A350 (166 unités) ont atteint un niveau sans précédent sur chacun de ces segments. Les commandes de 20 A380 et 7 A300 cargo complètent cette liste. A fin 2005, le carnet de commandes d’Airbus représentait une valeur totale de 202 milliards d’euros, sur la base des prix catalogue, soit une hausse de 48 % par rapport à fin 2004. Le carnet de commandes s’établit à 2 177 avions commerciaux à livrer (2004 : 1 500).
L’A380 est en bonne voie pour être certifié, en vue des premières livraisons prévues à la fin de l’année 2006. A ce jour, Airbus a déjà cumulé avec succès près de 1 000 heures de vol d’essai avec quatre appareils et totalise 159 commandes fermes émanant de 16 clients, dont trois nouveaux en 2005. Lancé en octobre dernier, l’A350 comptait 172 commandes fermes et engagements d’achat de 13 clients à fin 2005.
L’EBIT de la division Avions de Transport Militaire (MTA) a progressé pour s’établir à 48 millions d’euros (2004 : 26 millions d’euros) en 2005. Cette hausse reflète le succès des opérations et la fin du processus de restructuration de l’année précédente. Le chiffre d’affaires est en retrait à 763 millions d’euros (2004 : 1 304 millions d’euros) du fait du décalage au premier trimestre de 2006 du revenu d’une étape interne au programme A400M d’un montant de 539 millions d’euros. Depuis, l’étape contractuelle suivante a été franchie avec succès à la date prévue en février 2006. Les commandes de l’Afrique du Sud et de la Malaisie ont porté le total des ventes fermes à 192 A400M. De plus, le Chili a exprimé son intention d’acquérir jusqu’à trois exemplaires. La phase de production est déjà en cours et la construction de la chaîne d’assemblage final à Séville, en Espagne, est bien avancée. Sur le segment des avions de transport de moyenne capacité, la division MTA a enregistré 16 nouvelles commandes en faveur de ses CN-235 et C-295. Ceci comprend 12 unités pour le Brésil, qui a également signé un contrat de modernisation de 8 avions de mission.
Le carnet de commandes de la division s’est apprécié de 5 % pour s’élever à 21 milliards EUR (2004 : 19,9 milliards EUR). Le consortium AirTanker, dirigé par MTA, a été présélectionné en 2005 dans le cadre du programme des ravitailleurs stratégiques au Royaume-Uni. En vue d’un appel d’offres similaire aux Etats-Unis, EADS a conclu un partenariat avec Northrop Grumman pour fournir l’avion de ravitaillement le plus moderne au monde à l’U.S. Air Force. En outre, EADS s’est associé avec Raytheon pour répondre à l’appel d’offres concernant le programme d’avion-cargo militaire
FCA (Future Cargo Aircraft) aux Etats-Unis.
Eurocopter a conservé son leadership mondial sur les marchés civil et parapublic, tout en progressant sur le segment militaire et en renforçant sa présence internationale. L’EBIT s’est inscrit en hausse à 212 millions d’euros (2004 : 201 millions d’euros), tandis que le chiffre d’affaires a gagné 15 % pour s’établir à 3 211 millions d’euros (2004 : 2 786 millions d’euros). La croissance du chiffre d’affaires résulte principalement de la forte augmentation des livraisons d’hélicoptères (334 contre 279 en 2004) et de la première consolidation d’Australian Aerospace. La marge EBIT plus faible s’explique par un mix produit moins favorable, l’impact de la couverture du risque de change et l’augmentation des dépenses de R&D.
En 2005, la division a enregistré 401 nouvelles commandes d’hélicoptères (2004 : 332), dont 71 % en dehors de ses marchés domestiques européens. L’hélicoptère de transport multirôle NH90 compte trois nouveaux clients : la Belgique, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne. A fin 2005, le carnet de commandes d’Eurocopter représentait une valeur globale de 10 milliards d’euros (2004 : 9,1 milliards d’euros).
La création de l’entité Eurocopter España, la construction d’un nouveau site industriel à Albacete, en Castille, et la sélection du NH90 renforcent la place de l’Espagne comme le troisième marché domestique d’Eurocopter. L’hélicoptériste enregistre également une forte progression sur un marché asiatique en plein essor. Eurocopter et la Chine ont convenu de codévelopper un nouvel hélicoptère de transport de 6 à 7 tonnes. En Corée du Sud, marché traditionnellement dominé par les Etats-Unis, le gouvernement a confié à Eurocopter et KAI le développement du premier hélicoptère utilitaire militaire du pays. Aux Etats-Unis, Eurocopter maintient son avance sur le marché civil. Afin d’accroître ses activités militaires en Amérique du Nord, Eurocopter s’est allié avec Sikorsky Aircraft pour briguer le programme d’hélicoptère utilitaire léger LUH (Light Utility Helicopter) de l’U.S. Army.
La division Espace a réalisé des progrès notables en améliorant sa rentabilité et en dégageant un résultat opérationnel EBIT sensiblement accru à 58 millions d’euros (2004 : 9 millions d’euros). Cette amélioration témoigne de la croissance de l’activité malgré un environnement commercial toujours défavorable et de l’incidence positive d’une base de coûts allégée, après une restructuration aujourd’hui terminée. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 2 698 millions d’euros (2004 : 2 592 millions d’euros). Cette hausse, à laquelle toutes les unités opérationnelles de la division ont participé, a été dynamisée par la livraison de satellites de télécommunications et la montée en cadence de la production du lanceur Ariane 5, ainsi que par l’accélération du chiffre d’affaires généré par les prestations de service de Paradigm. Ariane 5 a effectué cinq missions avec succès, dont deux avec la nouvelle version lourde de 10 tonnes. En 2005, EADS SPACE Transportation a rempli pour la première fois son rôle de principal maître d’œuvre industriel du lanceur Ariane 5.

Les principales commandes enregistrées par EADS Astrium comprennent les contrats signés avec la Corée du Sud et l’ESA, qui portent respectivement sur un satellite géostationnaire multimission et un programme d’observation de la Terre. L’Allemagne a présélectionné EADS pour se doter d’un système de télécommunications militaires par satellite. Le développement du système européen de navigation par satellite Galileo a été confirmé avec l’accord de construction des quatre premiers satellites. Signé en janvier 2006, le contrat Galileo renforcera les activités spatiales d’EADS. A fin 2005, le carnet de commandes de la division Espace s’établissait à 10,9 milliards EUR (2004 : 11,3 milliards EUR). Le rachat de la société Dutch Space, numéro un néerlandais du secteur spatial, est également venu élargir le périmètre de la division, faisant d’EADS la seule entreprise spatiale à couvrir cinq nations.
La division Systèmes de Défense et de Sécurité (DS) a connu une année faste en termes de livraisons et de prises de commandes, tout en renforçant ses capacités dans les secteurs à fort potentiel. Dopé par les programmes de missiles et de l’avion de combat Eurofighter, le chiffre d’affaires a enregistré une croissance organique de 5 % pour s’établir à 5 636 millions d’euros (2004 : 5 385 millions d’euros). L’EBIT s’est contracté à 201 millions d’euros (2004 : 226 millions d’euros), notamment en raison de la reprise d’une provision pour contentieux en 2004 et des charges affectées aux activités Drones en 2005. Ce repli a cependant été quasiment compensé par l’amélioration des performances opérationnelles
Les principales transactions réalisées portent sur les commandes de missiles Exocet par l’Inde et du missile de croisière air-sol Taurus par l’Espagne, sur l’achat du système d’autoprotection de l’Eurofighter et la confirmation du contrat de surveillance des frontières en Roumanie. EADS/LFK et MBDA se sont vu confier une part du contrat de conception et de développement du système trinational de défense antiaérienne à moyenne portée MEADS. Le carnet de commandes a progressé de 7 % pour s’élever à 18,5 milliards d’euros à fin 2005 (fin 2004 : 17,3 milliards d’euros), et laisse entrevoir une forte croissance potentielle du chiffre d’affaires dans les années à venir.
Dans l’optique de renforcer ses capacités sur les segments porteurs, la division a racheté à Nokia l’activité PMR (radiocommunications mobiles professionnelles), faisant d’EADS un acteur de classe mondiale dans les télécommunications sécurisées. De plus, EADS et ThyssenKrupp Technologies ont racheté conjointement l’électronicien naval Atlas Elektronik, ce qui renforce à l’avenir la position du Groupe dans l’électronique navale et les systèmes associés, sans incidence sur les comptes de résultats 2005 d’EADS. Une meilleure intégration des fonctions centrales de la division optimisera son efficacité en générant des synergies et des réductions de coûts.
Sièges et Autres activités (n’étant rattachées à aucune division) : S’agissant du Siège d’EADS, le résultat opérationnel EBIT s’est amélioré grâce à une augmentation de la participation d’EADS (46,30 %) dans Dassault Aviation. Le résultat opérationnel EBIT des Autres Activités (ATR, EADS EFW, EADS Socata et EADS Sogerma Services) s’est établi à -171 millions EUR (2004 : 2 millions d’euros), malgré des contributions positives d’ATR, d’EADS EFW et d’EADS Socata. Le déficit d’EADS Sogerma Services s’est creusé de 198 millions d’euros par rapport à 2004, notamment à cause de pertes d’exploitation, de la dépréciation d’actifs et de charges de restructuration. L’objectif consiste à rétablir l’équilibre aussi rapidement que possible, conformément à un plan de restructuration qui sera décidé le mois prochain.
La croissance économique et la demande d’avions de transport régional hautement performants ont contribué à relancer le marché des avions à turbopropulseurs. Avec 80 commandes, ATR est arrivé premier de son segment à l’échelle mondiale en 2005. A la fin de l’année, son carnet de commandes représentait une valeur globale de 707 millions d’euros.
EADS EFW a augmenté le nombre de conversions d’avions commerciaux en version fret, qui est passé de 8 en 2004 à 14. Son activité Aérostructures a bénéficié de l’accélération des cadences de production Airbus. Le carnet de commandes d’EADS EFW s’élevait à 384 millions d’euros à fin 2005, dont la majeure partie constituée de 43 conversions.
Les Autres activités ont généré un chiffre d’affaires de 1 155 millions d’euros (2004 : 1 123 millions d’euros). A fin 2005, leur carnet de commande global pour les Autres Activités a fortement progressé pour s’établir à 2,1 milliards d’euros (2004 : 1,1 milliard d’euros).
Perspectives 2006Pour 2006, EADS table sur une progression de son chiffre d’affaires à plus de 37 milliards d’euros (2005 : 34,2 milliards d’euros), alimentée par la hausse des livraisons d’Airbus et l’amplification du volume d’affaires généré par l’ensemble des activités Défense. Les livraisons d’Airbus devraient croître d’au moins 10 % en 2006. EADS prévoit un taux de change moyen de 1 euro = 1,30 USD.
Le résultat opérationnel EBIT devrait progresser pour s’établir entre 3,2 milliards EUR et 3,4 milliards EUR (2005 : 2,85 milliards EUR), principalement sous l’effet du surcroît de volume d’Airbus et des meilleures performances d’exploitation attendues dans toutes les divisions, et ce malgré l’augmentation des coûts de R&D et l’incidence négative du dollar US en raison de l’arrivée à maturité de couvertures de change à des taux moins attractifs.
Dans la lignée de l’importante génération de trésorerie en 2005, les flux de trésorerie avant financement client devraient rester soutenus en 2006, et ce malgré la hausse des stocks liée à la montée en puissance des livraisons, en particulier de l’A380.En 2006, le bénéfice par action devrait progresser pour s’élever entre 2,35 euros et 2,55 euros (2005 : 2,85 euros), sur la base d’un volume moyen attendu d’environ 795 millions d’actions et un taux de clôture du dollar US du même ordre que celui de fin 2005.
Principaux faits marquants d’EADS en 2005Airbus enregistre des ventes records et une progression de toutes ses activités Avions commerciaux. Le premier vol de l’A380 le 27 avril a marqué le commencement d’une nouvelle ère dans le domaine de l’aviation commerciale. A ce jour, l’avion totalise 159 commandes fermes émanant de 16 clients, dont trois nouveaux en 2005 : UPS, China Southern Airlines et Kingfisher Airlines. Le 6 octobre, le Conseil d’Administration d’EADS a donné son feu vert à Airbus pour lancer le programme industriel A350. A ce jour, Airbus a reçu 172 commandes fermes et engagements d’achats de la part de 13 clients. Avec la vente de 150 appareils de la famille A320, Airbus reçoit la commande la plus importante depuis son entrée sur le marché chinois. Au début de l’année 2005, trois compagnies aériennes chinoises ont signé des contrats portant sur l’acquisition de 30 avions Airbus, dont 5 A380.
La compagnie aérienne à bas coûts AirAsia, leader en Asie du Sud-Est, a signé un contrat d’achat portant sur 60 A320, assorti de 40 options supplémentaires. Avec ces commandes et options, AirAsia devient le principal client de l’A320 dans la région Asie-Pacifique. En février 2006, Indian Airlines, première compagnie indienne, a signé avec Airbus un contrat d’achat de 43 appareils de la famille A320. A Mobile, en Alabama, la construction du futur Centre d’ingénierie Airbus commence début 2006. En cas de victoire du programme de ravitailleurs stratégiques de l’U.S. Air Force, EADS y co-implantera le site de production du KC-30 Advanced Tanker.
EADS Socata a annoncé le lancement du TBM 850, un nouvel avion d’affaires pressurisé de six places, capable de voler aussi vite qu’un jet léger, avec le rendement carburant d’un avion à turbopropulseur.
Le succès commercial de l’année 2005 pour ATR, avec un nombre de ventes de 80 appareils, est la preuve évidente que le turbopropulseur revient en force sur le marché du transport régional. La progression du pôle Défense contribue fortement à l’équilibrage du portefeuille d’EADS et à la croissance de son chiffre d’affaires : MEADS, projet de coopération transatlantique de défense antiaérienne à moyenne portée est entré dans sa phase de conception et de développement, en vue d’entrer en service en 2013.
La Nouvelle-Zélande a sélectionné l’hélicoptère NH90 pour remplacer sa flotte d’hélicoptères de transport vieillissante. L’Espagne et la Belgique ont également opté en faveur du NH90 qui, à ce jour, a été commandé par 14 clients. La Corée du Sud a désigné Eurocopter comme principal partenaire pour le développement du premier hélicoptère de transport militaire national. Eurocopter a convenu de codévelopper le nouvel EC 175 avec la Chine.
Dans le cadre de l’appel d’offres émis par l’U.S. Army pour se doter d’un hélicoptère utilitaire léger (LUH), EADS North America a décidé d’élargir l’équipe industrielle mise sur pied pour proposer l’hélicoptère avancé UH-145 en intégrant Sikorsky Aircraft. L’U.S. Army envisage d’acquérir plus de 300 plates-formes LUH.
Afin de concentrer leurs activités dans le domaine des systèmes navals, EADS et ThyssenKrupp Technologies ont acquis conjointement Atlas Elektronik. La présélection du consortium AirTanker, dirigé par EADS, par la Royal Air Force marque la percée du Groupe sur le marché des avions de ravitaillement en vol.

Dans la perspective de l’appel d’offres visant à renouveler la flotte d’avions ravitailleurs des Etats-Unis, EADS a rejoint l’équipe de Northrop Grumman pour être le principal partenaire et sous-traitant du programme KC-30 Advanced Tanker. La production de l’A400M a débuté en janvier 2006 avec l’usinage « des premiers copeaux » sur l’un des principaux éléments de la cellule. L’Afrique du Sud et la Malaisie sont devenus partenaires du programme A400M. Le Chili a également déclaré son intention d’acquérir jusqu’à trois exemplaires de l’avion.

EADS livrera au Brésil des avions de transport militaire C-295 et modernisera sa flotte d’avions de patrouille maritime P-3 en les équipant du système de mission tactique FITS (Fully Integrated Tactical System). Le Groupe fournira à la Police fédérale brésilienne (Departamento de Polícia Federal) un réseau de radiocommunications numériques basé sur le standard Tetrapol.
L’Espagne a passé commande de 43 missiles de croisière Taurus pour armer ses F-18 et Eurofighter.

L’armée de Terre allemande se dote de systèmes de radiocommunications mobiles. Le contrat porte notamment sur la fourniture de 10.000 terminaux et accessoires, ainsi que d’un module de formation. EADS associé avec Siemens en vue de soumissionner le marché allemand BOSNET, a étoffé ses activités de radiocommunications mobiles professionnelles (PMR) en rachetant la branche PMR de Nokia et créé la nouvelle filière Secure Networks.
Le ministère britannique de la Défense a signé un contrat DII(F) (Defence Information Infrastructure (Future)) avec le consortium ATLAS, en vue de remplacer ses nombreux systèmes d’information individuels par une seule et même infrastructure d’information plus performante. Le Centre de Recherche Corporate (CRC) d’EADS en Allemagne a reçu le prix de l’innovation pour son « nez artificiel hypersensible », capable de détecter des explosifs, stupéfiants et autres gaz toxiques. La division Espace d’EADS est en bonne voie pour améliorer sa rentabilité :
Le nouveau lanceur Ariane 5 ECA, plus puissant, cumule d’ores et déjà deux missions réussies depuis le port spatial européen de Kourou. EADS Astrium a lancé avec succès les deux premiers satellites de communications commerciales les plus perfectionnés au monde Inmarsat-4. EADS Astrium a signé un contrat avec la Corée du Sud portant sur la réalisation du premier satellite géostationnaire multimission et avec le luxembourgeois SES Astra pour un satellite de communication.
EADS SPACE joue un rôle de tout premier plan dans la phase d’essai du nouveau système européen de navigation par satellite Galileo. EADS Astrium a été sélectionné par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour construire les trois satellites de la mission Swarm, dédiés à l’étude du champ magnétique terrestre. EADS a accentué son engagement à travers le monde :
EADS a participé aux opérations de secours effectuées à la suite du tsunami en Asie du Sud-Est, de l’ouragan Katrina aux Etats-Unis, et du tremblement de Terre au Pakistan. La somme totale des dons versés par les salariés du Groupe excède 4 millions EUR. EADS a pris une participation de 10 % dans le capital de l’avionneur russe Irkut Corporation, dans l’optique de renforcer ce partenariat stratégique. Leader mondial d’aéronautique, d’espace, de défense et des services associés, le Groupe EADS comprend le constructeur d’avions Airbus, mais aussi Eurocopter, numéro un mondial dans le domaine des hélicoptères, ou MBDA, leader mondial dans le domaine des missiles. EADS est également le principal partenaire du consortium Eurofighter, le maître d’œuvre du lanceur Ariane, l’architecte de l’avion de transport militaire A400M et le plus important partenaire industriel du système de navigation satellitaire européen Galileo.
Note : EADS utilise l’EBIT avant amortissement des écarts d’acquisition et éléments exceptionnels comme indicateur clé de ses performances économiques. Le terme « éléments exceptionnels » désigne les recettes ou les dépenses de nature non récurrente, telles que les charges d’amortissement de réévaluation d’actifs, relative à la constitution d’EADS par fusion, à la formation d’Airbus S.A.S. et de MDBA, ainsi que les dépréciations exceptionnelles d’écarts d’acquisition.
Précaution de lecture : Dans le cadre du présent communiqué, les termes « anticiper », « estimer », « prévoir », « pouvoir », « projeter », et autres verbes similaires ne sont employés que pour formuler des prévisions. Ces informations prévisionnelles reposent sur un certain nombre d'hypothèses, concernant notamment, mais pas exclusivement, la demande de produits et services d’EADS, la taille des marchés actuels et futurs desdits produits et services, les performances internes, le financement clients, les performances des clients, fournisseurs et sous-traitants, les négociations de contrats ou le succès de certaines campagnes de vente en cours. Les déclarations prévisionnelles sont sujettes à des incertitudes et les résultats et tendances effectifs futurs sont susceptibles de différer matériellement de ces prévisions, en fonction d’un certain nombre de facteurs, et notamment, sans toutefois s’y limiter : conditions macroéconomiques, conditions de travail et ce notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie ; risques juridiques, financiers et gouvernementaux inhérents aux transactions internationales ; caractère cyclique de certaines activités d'EADS ; volatilité du marché de certains produits et services ; risques liés aux performances des produits ; conflits du travail ; facteurs susceptibles de conduire à des perturbations importantes et durables dans le secteur du transport aérien mondial ; résultats des processus politiques et juridiques engagés, et notamment des incertitudes entourant le financement de certains programmes par les Etats ; consolidation industrielle des concurrents dans le secteur aérospatial ; coût de développement et succès commercial des nouveaux produits ; fluctuation des taux de change et des taux d'intérêt ; fluctuations entre l'euro et le dollar américain et d'autres devises ; litiges en justice et autres risques et incertitudes économiques, politiques et technologiques. De plus amples informations relatives à ces différents facteurs sont mentionnées dans le « document de référence » de la société daté du 19 avril 2005.

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