Immobilier réservé aux cadres en France

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Immobilier réservé aux cadres en France - Ajoutée le 09 janvier 2006 - 11:35

Depuis 1998, la France connaît une explosion des prix des logements. L'ampleur et la durée surprennent les experts comme les professionnels de l'immobilier. Selon les chiffres publiés par la Fnaim le jeudi 5 janvier, les logements se sont encore renchéris de 10,5 % au cours de l'année. Entre 2001 et 2005, les prix de l'ancien auront donc augmenté de 62,9 %, et de 107,1 % depuis 1998, alors que le revenu disponible moyen des ménages n'a lui progressé que de 8,9 % entre 1998 et 2003 et de 5,4 % entre 2000 et 2003. L'augmentation du prix des appartements depuis 1998 est, selon la Fnaim, de 119,3 % notamment en raison des prix dans les centres-ville. Le prix des maisons en périphérie a lui augmenté de 100,1 %.

Les locataires qui souhaitent accéder à la propriété rencontrent de plus en plus de difficultés et les prêts immobiliers sur 30 ans sont de monnaie courante. La proportion des primo-accédants, les personnes qui achètent un logement pour la première fois, atteignait, en 1998, 76 % des acheteurs. Cette proportion est tombée, en 2004, à 62,9 % au niveau national, et à 56,1 % en Ile-de-France (IDF), 55 % en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) où les prix immobiliers atteignent des sommets.


L'immobilier en France est de plus en plus réservé aux cadres

Les ménages aux revenus modestes sont peu à peu évincés de l'accession à l’immobilier. Le doublement des prix immobiliers a fait baisser la part des ouvriers-employés parmi les accédants à la propriété. Ils représentaient 40,4 % des acquéreurs en 1999. Ils ne sont plus que 33,8 % en 2004. Les cadres qui accèdent à la propriété sont passés de 20,8 % à 32,2 % et les professions intermédiaires de 25,6 % à 29 %. Grâce à la revente d'un bien et à l'achat d'un nouveau, ils nourrissent la hausse. Enfin, les inactifs et retraités sont deux fois moins nombreux à acheter un bien immobilier en 2004 qu'en 1999 (3% contre 6,5%). Les agriculteurs, artisans et commerçants ont eux aussi souffert de la hausse vertigineuse des prix de l’immobilier. La fermeture du marché accentue la pression sur le parc locatif.

Dans l'immobilier ancien, la plupart des grandes villes affichent des prix moyens au m2 supérieurs à 2.000 euros, avec par exemple, Lille (2.340 €), Strasbourg (2.196 €), Nantes (2.451 €), Rennes (2.536 €), Bordeaux (2 376 €), Lyon (2.689 €), Grenoble (2.526 €), Toulouse (2.487 €) et Marseille (2.789 €). Paris reste en haut du panier avec 5.559 euros comme prix moyen du m2, et jusqu’à 6.634 euros pour certains arrondissements. Paris est la ville la plus chère de France. Mais dans (Ve, VIe et VIIe) la moyenne. Derrière Paris, on retrouve comme villes les plus chères en France, Cannes (4.060 €), Antibes (3.788 €), Aix-en-Provence (3.729 €), Arcachon (4.183 €), Biarritz (3.883 €), Nice (3.333 €) et Annecy (3.279 €).

La FNAIM représente la moitié du marché des professionnels, le marché immobilier étant réparti à 65% par les professionnels et 35% par les particuliers.

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